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Etudier à Alicante : un échange chaleureux

Pendant ses études en Géographie Kelly est partie en 2013/2014 un semestre à l'université d'Alicante, en Espagne.

Alicante. Une ville où la chaleur n'est pas qu'une question de climat. Les relations humaines débordent de ferveur. Véritable révélation, Kelly est revenue la tête sereine et pleine d'inspiration.

« En France, c'est la course aux études. On essaie d'arriver le plus tôt possible en master et d'entrer jeune dans le monde du travail. Sauf qu'à 20 ans, on manque d'expériences humaines », confie Kelly. L'étudiante décide de se confronter à la vie le temps d'un échange universitaire. En Géographie, trois pays possibles : Espagne, Irlande et Roumanie. Elle choisit Alicante pour un dépaysement total : plage, palmier, architecture colorée et une haute température tout au long de l'année.

« Rencontrer quelqu’un au hasard et ne plus jamais le revoir »

Un peu perdue à son arrivée, Kelly a ressenti un esprit chaleureux et familial au gré de ses rencontres. « Le rapport avec l’extérieur est fort. Il y a beaucoup de mixité, au niveau des âges aussi. Le soir on retrouve des jeunes, les parents et les grands-parents ensemble. J’ai discuté avec des pêcheurs de 80 ans qui à 19 ans étaient à Paris. On rencontre quelqu’un au hasard, on bavarde avec lui et on ne le revoit plus jamais. C’est exceptionnel », se souvient-elle. Un esprit de partage qui se ressent aussi autour de la table. Si quelqu’un ne connaît pas un mets, un Espagnol lui fera goûter.

Kelly a vécu 5 mois en colocation avec des étudiants allemands, a rencontré des Autrichiens et des Français. « Il faut éviter de rester entre Français, cela limite l’expérience et l’enrichissement que l’on peut retirer des échanges », avise l’étudiante.

Oser, un conseil qu’elle donne ! « J’ai appris que notre quotidien pouvait être facilement égayé. J’ai fait de la poterie à côté de chez moi, dégusté des vins dans des bodegas, je suis partie en excursion… On ne fait pas ce genre de chose en restant en France. »

Kelly est avant tout partie en Erasmus pour se découvrir et explorer la vie.

« Je n’ai plus peur d’assumer mes ambitions »

Erasmus, l’étudiante en avait entendu parler vaguement. « Je pensais que ce genre d’échange n’était pas pour moi parce que je manquais d’ambition. Des étudiants partaient à Montréal, un projet de recherche en poche. Moi je n’en avais pas. J’étais un peu lasse de tout en 2ème année, alors je suis partie à l’aventure. C’est une fois sur place que j’ai compris qu’Erasmus n’avait rien avoir avec l’ambition. C’est humain, simplement », confesse Kelly.

L’organisation des cours est différente en Espagne. « La licence est en 4 ans. Au départ, j’ai choisi de suivre des cours sur plusieurs niveaux. Ce fut une erreur, je n’arrivais pas à suivre. Finalement, j’ai décidé de ne suivre que 2 UE et de repasser les autres en France. J’ai pu profiter de cette façon », explique-t-elle. 

De retour à Dijon, Kelly envisage ses études différemment. « Me confronter à l’étranger m’a appris à relativiser. Construire sa vie professionnelle n’est pas une course. On doit prendre le temps de penser à des projets et acquérir de l’expérience. J’ai envie de réussir mais de manière réfléchie. Je n’ai plus peur d’assumer mes ambitions », conclut l’étudiante.

Cofinancé par l’Union européenne.

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Pendant ses études en Géographie Kelly est partie en 2013/2014 un semestre à l'université d'Alicante, en Espagne.

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Alicante. Une ville où la chaleur n'est pas qu'une question de climat. Les relations humaines débordent de ferveur. Véritable révélation, Kelly est revenue la tête sereine et pleine d'inspiration.

« En France, c'est la course aux études. On essaie d'arriver le plus tôt possible en master et d'entrer jeune dans le monde du travail. Sauf qu'à 20 ans, on manque d'expériences humaines », confie Kelly. L'étudiante décide de se confronter à la vie le temps d'un échange universitaire. En Géographie, trois pays possibles : Espagne, Irlande et Roumanie. Elle choisit Alicante pour un dépaysement total : plage, palmier, architecture colorée et une haute température tout au long de l'année.

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« Rencontrer quelqu'un au hasard et ne plus jamais le revoir »

Un peu perdue à son arrivée, Kelly a ressenti un esprit chaleureux et familial au gré de ses rencontres. « Le rapport avec l'extérieur est fort. Il y a beaucoup de mixité, au niveau des âges aussi. Le soir on retrouve des jeunes, les parents et les grands-parents ensemble. J'ai discuté avec des pêcheurs de 80 ans qui à 19 ans étaient à Paris. On rencontre quelqu'un au hasard, on bavarde avec lui et on ne le revoit plus jamais. C'est exceptionnel », se souvient-elle. Un esprit de partage qui se ressent aussi autour de la table. Si quelqu'un ne connaît pas un mets, un Espagnol lui fera goûter.

Kelly a vécu 5 mois en colocation avec des étudiants allemands, a rencontré des Autrichiens et des Français. « Il faut éviter de rester entre Français, cela limite l'expérience et l'enrichissement que l'on peut retirer des échanges », avise l'étudiante.

Oser, un conseil qu'elle donne ! « J'ai appris que notre quotidien pouvait être facilement égayé. J'ai fait de la poterie à côté de chez moi, dégusté des vins dans des bodegas, je suis partie en excursion... On ne fait pas ce genre de chose en restant en France. »

Kelly est avant tout partie en Erasmus pour se découvrir et explorer la vie.

« Je n'ai plus peur d'assumer mes ambitions »

Erasmus, l'étudiante en avait entendu parler vaguement. « Je pensais que ce genre d'échange n'était pas pour moi parce que je manquais d'ambition. Des étudiants partaient à Montréal, un projet de recherche en poche. Moi je n'en avais pas. J'étais un peu lasse de tout en 2ème année, alors je suis partie à l'aventure. C'est une fois sur place que j'ai compris qu'Erasmus n'avait rien avoir avec l'ambition. C'est humain, simplement », confesse Kelly.

L'organisation des cours est différente en Espagne. « La licence est en 4 ans. Au départ, j'ai choisi de suivre des cours sur plusieurs niveaux. Ce fut une erreur, je n'arrivais pas à suivre. Finalement, j'ai décidé de ne suivre que 2 UE et de repasser les autres en France. J'ai pu profiter de cette façon », explique-t-elle. 

De retour à Dijon, Kelly envisage ses études différemment. « Me confronter à l'étranger m'a appris à relativiser. Construire sa vie professionnelle n'est pas une course. On doit prendre le temps de penser à des projets et acquérir de l'expérience. J'ai envie de réussir mais de manière réfléchie. Je n'ai plus peur d'assumer mes ambitions », conclut l'étudiante.

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Cofinancé par l’Union européenne.

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extrait:

Étudiante en Géographie, Kelly part un semestre à Alicante, en Espagne, en 2013/2014. Elle raconte sa chaleureuse aventure.

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