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« Une technique peut s’apprendre mais pas un état d’esprit : tout est possible si on est motivé et positif »

Dylan, étudiant en master 1 Biochimie Biologie Moléculaire à l’UFR SVTE a passé 10 mois en stage au laboratoire Cambridge Stem Cell Institute (University of Cambridge) dans le cadre de son année de césure en 2017/2018. Retour sur son expérience remarquable et formatrice.

Projet précis dès le départ

« Je voulais vraiment découvrir et me rendre compte du monde dans lequel j'allais potentiellement évoluer. Partir dans le cadre d'une année de césure me permettait de garder le statut étudiant ce qui est indispensable pour pouvoir effectuer un stage et de percevoir les bourses spécifiques en fonction de ma situation. J'avais deux objectifs : être à l'aise en parlant anglais et percevoir le monde de la science. »

La recherche courageuse de stage

« J'ai commencé par chercher des postes via LinkedIn, j'ai envoyé des candidatures aux entreprises ou instituts, répondu aux annonces mais ça n'allait pas suffisamment vite, je ne recevais que très peu de réponses et je me suis dit que je devais changer de stratégie. J'ai alors décidé de partir au Royaume-Uni pour chercher mon stage sur place. J'allais de ville en ville ; la journée je visitais et le soir j'envoyais des candidatures spontanées aux laboratoires et chercheurs. Je n'avais qu'un anglais basique et plutôt maladroit, mais je me suis fait violence et j'ai progressé à force de travail et de discussions au sein des auberges que je traversais. »

Un jour alors que j'étais à Brighton discutant avec un Allemand et un Québécois, j'ai vu sur LinkedIn une information sur un congrès développant les thèmes de la génétique de demain et des cellules souches, ce qui m'intéresse beaucoup. J'ai écrit aux participants du congrès dont le professeur Ludovic Vallier, un chercheur français réputé expatrié depuis une quinzaine d'année en Grande Bretagne. J'ai mis trois jours pour rédiger mon mail en me disant qu'il n'allait jamais me répondre. J'ai continué mon périple et une semaine après Ludovic Vallier me faisait savoir que mon profil l'intéressait et me proposait un rendez-vous. J'ai beaucoup travaillé sa bibliographie et j'ai bien préparé mon entretien qui s'est bien passé. Deux jours après j'ai su qu'une autre partie de mon aventure commençait : j'étais désormais accepté en stage à Cambridge.

« Avant de partir au Royaume-Uni je me suis donné deux mois pour trouver un stage et au final je n'ai mis que 2 semaines. »

Travail dans un laboratoire prestigieux

« Le domaine principal développé par le laboratoire dans lequel j'ai évolué est la médecine régénérative. L'entité dirigée par le Pr Vallier avait obtenu une bourse pour travailler sur le syndrome de l'intestin court (SBS). Soutenu par mon maître de stage et tous les membres de l'équipe (thésards, post-doctorants) j'ai été le seul à travailler sur un projet d'envergure européenne utilisant principalement les cellules souches humaines (hiPSCs) afin de 'recréer' à terme une muqueuse intestinale. Cette étude m'a permis de collaborer avec de nombreux chercheurs, cliniciens et ingénieurs. Aujourd'hui je continue à travailler sur ce projet pour le faire avancer dans un but potentiel de publier un article scientifique.

Je peux décrire mon travail comme très intéressant et diversifié avec une atmosphère positive dans un environnement multiculturel – on était une équipe de 25 personnes dont 2 Anglais ! »

Il m'est arrivé de commencer la journée à 7h du matin et de la finir, suite à une expérience passionnante, à 2h dans la nuit. Ceci étant de ma propre initiative, je prenais énormément de plaisir dans cet aspect de la recherche.

« Ludovic donne une importance toute particulière à la cohésion d'équipe – une fois par mois il organisait une sortie et nous avons également passé tous ensemble trois jours au Portugal dans le cadre d'un séminaire scientifique avec des activités culturelles et sportives. »

Souvenir le plus marquant

« Ça faisait trois mois que je travaillais sur les cellules souches et je commençais à me sentir à l'aise dans ce domaine. Juste avant que je rentre en France pour quelques jours de vacances mon responsable m'a dit qu'à mon retour il y aurait un professeur danois travaillant au sein du même programme qui venait au laboratoire. Il m'a demandé de préparer cette rencontre afin d'échanger avec lui sur mes recherches dans le but de lui proposer une collaboration.

Une fois rentré de France j'ai travaillé dur pour bien préparer mon intervention devant cette personne que je respectais beaucoup et que je ne connaissais qu'à travers ses recherches. Au final tout s'est bien passé, nous avons beaucoup parlé, les échanges ont été fructueux et nous avons pu collaborer ensemble.

Après cette expérience je me suis rendu compte que j'avais grandi encore plus et que je n'avais pas eu peur face à une personnalité si importante. Cet auteur renommé de papiers scientifiques me semblait inaccessible mais s'est trouvé être quelqu'un de très amical et chaleureux. »

Vie au quotidien

« En dehors de mes collègues de travail je passais souvent mon temps avec la famille iranienne chez laquelle je logeais. Je pouvais facilement partager avec eux mes émotions et ils me soutenaient toujours. Parfois c'était fatiguant de parler également anglais le soir avec la famille car je n'avais plus beaucoup d'énergie mais c'était très utile pour mon niveau linguistique de faire cet effort. »

Avec un colocataire allemand nous allions chaque lundi soir suivre des conférences gratuites sur des sujets différents dispensés par l'Université. À Cambridge, vous pouvez passer vos journées aux conférences si vous le souhaitez ce qui est vraiment exceptionnel. Ces sorties scientifiques m'ont été très utiles car on apprend beaucoup sur la communication et on développe son réseau professionnel ce qui est très important.

« Côté logistique – je pense avoir trouvé mon logement plutôt rapidement. Je payais ma chambre avec les repas du soir inclus 550 livres (620 €) par mois et je n'avais aucune autre taxe à payer.

Je suis arrivé au Royaume-Uni en octobre pour chercher mon stage qui a commencé en novembre et s'est fini en août. Je n'ai pas été rémunéré, même si le Pr Vallier à beaucoup œuvré pour 'réparer cette injustice'; c'est néanmoins d'usage au Royaume-Uni, la rémunération ne se doit d'intervenir qu'après 1 an de travail.

J'avais un budget d'environ 10.000 euros au total qui consistait en une bourse du CROUS sur les critères sociaux, des bourses spécifiques par rapport à ma situation personnelle et de l'argent que j'ai mis de côté en travaillant. »

Développement personnel

« Ce que cette expérience m'a apporté n'est pas mesurable.

Avant de prendre la décision de devenir chercheur ou non, je voulais obtenir une expérience dans ce milieu pour savoir si je voulais vraiment faire de la recherche dans ma vie. Et j'ai eu ma réponse – c'est exactement ce que je veux faire. Cette expérience m'a également permis de m'ouvrir aux gens et de parler anglais couramment. Je ne suis plus réticent si je dois parler devant un public et ma vision de chercheur a aussi changé.

Ma décision de partir dans l'inconnu était juste car cela nous pousse à toujours avancer, à sortir de notre zone de confort et de se confronter à des problématiques, avec nous-mêmes ou le monde extérieur. Les challenges font partie intégrante de ma vie.

Le début de mon séjour, quand je cherchais mon stage, fût extrêmement dur – je ne parlais presque pas anglais, je tombais sur des gens fermés lors de mes voyages, le fait d'envoyer des nombreuses candidatures sans recevoir de réponse est mentalement très fatigant et parfois on est tenté d'arrêter mais c'était très formateur et c'est ce que je voulais.

J'ai beaucoup apprécié travailler avec Ludovic Vallier. C'est quelqu'un de très intelligent mais aussi très humain et direct – il ne va pas prendre de pincettes pour dire les choses et j'apprécie ça, ce qui ne l'empêche pas d'être empathique. »

Conseils importants

« Tout est possible quand on a envie mais il faut bien préparer son projet. Si on veut vraiment quelque chose il est nécessaire de le mûrir un maximum, que ça soit au niveau scientifique, professionnel, logistique ou administratif. Avant mon départ, j'ai eu la chance de travailler dans une startup montante dans les domaines du diagnostic médical et de la médecine personnalisée en oncologie. Mon expérience au sein de LXRepair a joué un grand rôle dans ma préparation scientifique et m'a permis d'augmenter le budget alloué à ma césure. Je ne voulais pas que l'aspect financier soit bloquant de quelque mesure que ce soit pour mon expérience à l'étranger.

J'ai également effectué des nombreuses démarches administratives pour obtenir toutes les bourses possibles et pour pouvoir partir dans le cadre de l'année de césure. »

Si on est passionné et motivé ça se voit tout de suite. Je pense que la motivation compte plus que le savoir. Il peut arriver qu'on vous dise « Vous n'avez pas de compétences mais vous avez envie et tout peut s'apprendre ». Une technique peut s'apprendre mais pas un état d'esprit. Il faut être motivé et toujours rester positif car on trouve toujours des solutions. En restant positif on attire les gens positifs et on avance. Il ne faut jamais être fermé et il faut se laisser porter par la vie.

Projets pour le futur

« Si l'année prochaine je reste en France j'aimerais faire un master 2 recherche en lien avec les cellules souches à Paris ou le master 2 Signalisation cellulaire et moléculaire à l'UFR SVTE à l'uB.

Actuellement je suis en contact avec plusieurs personnes en Ecosse et en Israël pour voir si je pourrais éventuellement faire ma thèse directement. J'ai en effet envie de repartir à l'étranger car cela me permettra de grandir encore, de partager avec les autres, d'aider les autres dans mon travail – car aider ça nous fait aussi apprendre sur nous-même.

J'ai compris que je veux faire de la recherche, d'où mon envie de continuer en thèse, ce qui me permettra d'apprendre toute ma vie. Et puis, partir à l'étranger pour moi c'est de l'adrénaline à long terme sans oublier une richesse interculturelle qui fera partie de mon identité. »

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Dylan, étudiant en master 1 Biochimie Biologie Moléculaire à l’UFR SVTE a passé 10 mois en stage au laboratoire Cambridge Stem Cell Institute (University of Cambridge) dans le cadre de son année de césure en 2017/2018. Retour sur son expérience remarquable et formatrice.
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"Je voulais vraiment découvrir et me rendre compte du monde dans lequel j'allais potentiellement évoluer. Partir dans le cadre d'une année de césure me permettait de garder le statut étudiant ce qui est indispensable pour pouvoir effectuer un stage et de percevoir les bourses spécifiques en fonction de ma situation. J'avais deux objectifs : être à l'aise en parlant anglais et percevoir le monde de la science."

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"J'ai commencé par chercher des postes via LinkedIn, j'ai envoyé des candidatures aux entreprises ou instituts, répondu aux annonces mais ça n'allait pas suffisamment vite, je ne recevais que très peu de réponses et je me suis dit que je devais changer de stratégie. J'ai alors décidé de partir au Royaume-Uni pour chercher mon stage sur place. J'allais de ville en ville ; la journée je visitais et le soir j'envoyais des candidatures spontanées aux laboratoires et chercheurs. Je n'avais qu'un anglais basique et plutôt maladroit, mais je me suis fait violence et j'ai progressé à force de travail et de discussions au sein des auberges que je traversais."

Un jour alors que j'étais à Brighton discutant avec un Allemand et un Québécois, j'ai vu sur LinkedIn une information sur un congrès développant les thèmes de la génétique de demain et des cellules souches, ce qui m'intéresse beaucoup. J'ai écrit aux participants du congrès dont le professeur Ludovic Vallier, un chercheur français réputé expatrié depuis une quinzaine d'année en Grande Bretagne. J'ai mis trois jours pour rédiger mon mail en me disant qu'il n'allait jamais me répondre. J'ai continué mon périple et une semaine après Ludovic Vallier me faisait savoir que mon profil l'intéressait et me proposait un rendez-vous. J'ai beaucoup travaillé sa bibliographie et j'ai bien préparé mon entretien qui s'est bien passé. Deux jours après j'ai su qu'une autre partie de mon aventure commençait : j'étais désormais accepté en stage à Cambridge.

"Avant de partir au Royaume-Uni je me suis donné deux mois pour trouver un stage et au final je n'ai mis que 2 semaines."

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"Le domaine principal développé par le laboratoire dans lequel j'ai évolué est la médecine régénérative. L'entité dirigée par le Pr Vallier avait obtenu une bourse pour travailler sur le syndrome de l'intestin court (SBS). Soutenu par mon maître de stage et tous les membres de l'équipe (thésards, post-doctorants) j'ai été le seul à travailler sur un projet d'envergure européenne utilisant principalement les cellules souches humaines (hiPSCs) afin de 'recréer' à terme une muqueuse intestinale. Cette étude m'a permis de collaborer avec de nombreux chercheurs, cliniciens et ingénieurs. Aujourd'hui je continue à travailler sur ce projet pour le faire avancer dans un but potentiel de publier un article scientifique.

Je peux décrire mon travail comme très intéressant et diversifié avec une atmosphère positive dans un environnement multiculturel – on était une équipe de 25 personnes dont 2 Anglais !"

Il m'est arrivé de commencer la journée à 7h du matin et de la finir, suite à une expérience passionnante, à 2h dans la nuit. Ceci étant de ma propre initiative, je prenais énormément de plaisir dans cet aspect de la recherche.

"Ludovic donne une importance toute particulière à la cohésion d'équipe – une fois par mois il organisait une sortie et nous avons également passé tous ensemble trois jours au Portugal dans le cadre d'un séminaire scientifique avec des activités culturelles et sportives."

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"Ça faisait trois mois que je travaillais sur les cellules souches et je commençais à me sentir à l'aise dans ce domaine. Juste avant que je rentre en France pour quelques jours de vacances mon responsable m'a dit qu'à mon retour il y aurait un professeur danois travaillant au sein du même programme qui venait au laboratoire. Il m'a demandé de préparer cette rencontre afin d'échanger avec lui sur mes recherches dans le but de lui proposer une collaboration.

Une fois rentré de France j'ai travaillé dur pour bien préparer mon intervention devant cette personne que je respectais beaucoup et que je ne connaissais qu'à travers ses recherches. Au final tout s'est bien passé, nous avons beaucoup parlé, les échanges ont été fructueux et nous avons pu collaborer ensemble.

Après cette expérience je me suis rendu compte que j'avais grandi encore plus et que je n'avais pas eu peur face à une personnalité si importante. Cet auteur renommé de papiers scientifiques me semblait inaccessible mais s'est trouvé être quelqu'un de très amical et chaleureux."

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"En dehors de mes collègues de travail je passais souvent mon temps avec la famille iranienne chez laquelle je logeais. Je pouvais facilement partager avec eux mes émotions et ils me soutenaient toujours. Parfois c'était fatiguant de parler également anglais le soir avec la famille car je n'avais plus beaucoup d'énergie mais c'était très utile pour mon niveau linguistique de faire cet effort."

Avec un colocataire allemand nous allions chaque lundi soir suivre des conférences gratuites sur des sujets différents dispensés par l'Université. À Cambridge, vous pouvez passer vos journées aux conférences si vous le souhaitez ce qui est vraiment exceptionnel. Ces sorties scientifiques m'ont été très utiles car on apprend beaucoup sur la communication et on développe son réseau professionnel ce qui est très important.

"Côté logistique – je pense avoir trouvé mon logement plutôt rapidement. Je payais ma chambre avec les repas du soir inclus 550 livres (620 €) par mois et je n'avais aucune autre taxe à payer.

Je suis arrivé au Royaume-Uni en octobre pour chercher mon stage qui a commencé en novembre et s'est fini en août. Je n'ai pas été rémunéré, même si le Pr Vallier à beaucoup œuvré pour 'réparer cette injustice'; c'est néanmoins d'usage au Royaume-Uni, la rémunération ne se doit d'intervenir qu'après 1 an de travail.

J'avais un budget d'environ 10.000 euros au total qui consistait en une bourse du CROUS sur les critères sociaux, des bourses spécifiques par rapport à ma situation personnelle et de l'argent que j'ai mis de côté en travaillant."

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"Ce que cette expérience m'a apporté n'est pas mesurable.

Avant de prendre la décision de devenir chercheur ou non, je voulais obtenir une expérience dans ce milieu pour savoir si je voulais vraiment faire de la recherche dans ma vie. Et j'ai eu ma réponse – c'est exactement ce que je veux faire. Cette expérience m'a également permis de m'ouvrir aux gens et de parler anglais couramment. Je ne suis plus réticent si je dois parler devant un public et ma vision de chercheur a aussi changé.

Ma décision de partir dans l'inconnu était juste car cela nous pousse à toujours avancer, à sortir de notre zone de confort et de se confronter à des problématiques, avec nous-mêmes ou le monde extérieur. Les challenges font partie intégrante de ma vie.

Le début de mon séjour, quand je cherchais mon stage, fût extrêmement dur - je ne parlais presque pas anglais, je tombais sur des gens fermés lors de mes voyages, le fait d'envoyer des nombreuses candidatures sans recevoir de réponse est mentalement très fatigant et parfois on est tenté d'arrêter mais c'était très formateur et c'est ce que je voulais.

J'ai beaucoup apprécié travailler avec Ludovic Vallier. C'est quelqu'un de très intelligent mais aussi très humain et direct – il ne va pas prendre de pincettes pour dire les choses et j'apprécie ça, ce qui ne l'empêche pas d'être empathique."

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"Tout est possible quand on a envie mais il faut bien préparer son projet. Si on veut vraiment quelque chose il est nécessaire de le mûrir un maximum, que ça soit au niveau scientifique, professionnel, logistique ou administratif. Avant mon départ, j'ai eu la chance de travailler dans une startup montante dans les domaines du diagnostic médical et de la médecine personnalisée en oncologie. Mon expérience au sein de LXRepair a joué un grand rôle dans ma préparation scientifique et m'a permis d'augmenter le budget alloué à ma césure. Je ne voulais pas que l'aspect financier soit bloquant de quelque mesure que ce soit pour mon expérience à l'étranger.

J'ai également effectué des nombreuses démarches administratives pour obtenir toutes les bourses possibles et pour pouvoir partir dans le cadre de l'année de césure."

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[quote style="1" author=""]Si on est passionné et motivé ça se voit tout de suite. Je pense que la motivation compte plus que le savoir. Il peut arriver qu'on vous dise "Vous n'avez pas de compétences mais vous avez envie et tout peut s'apprendre". Une technique peut s'apprendre mais pas un état d'esprit. Il faut être motivé et toujours rester positif car on trouve toujours des solutions. En restant positif on attire les gens positifs et on avance. Il ne faut jamais être fermé et il faut se laisser porter par la vie.[/quote]

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"Si l'année prochaine je reste en France j'aimerais faire un master 2 recherche en lien avec les cellules souches à Paris ou le master 2 Signalisation cellulaire et moléculaire à l'UFR SVTE à l'uB.

Actuellement je suis en contact avec plusieurs personnes en Ecosse et en Israël pour voir si je pourrais éventuellement faire ma thèse directement. J'ai en effet envie de repartir à l'étranger car cela me permettra de grandir encore, de partager avec les autres, d'aider les autres dans mon travail – car aider ça nous fait aussi apprendre sur nous-même.

J'ai compris que je veux faire de la recherche, d'où mon envie de continuer en thèse, ce qui me permettra d'apprendre toute ma vie. Et puis, partir à l'étranger pour moi c'est de l'adrénaline à long terme sans oublier une richesse interculturelle qui fera partie de mon identité."

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extrait:

Dylan, étudiant en master 1 Biochimie Biologie Moléculaire à l'UFR SVTE a passé 10 mois en stage au laboratoire Cambridge Stem Cell Institute (University of Cambridge) dans le cadre de son année de césure en 2017/2018. Retour sur son expérience remarquable et formatrice.

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